Nous le faisons tous. Lorsque des catastrophes surviennent et que des guerres éclatent, nous attrapons nos téléphones, nous partageons tout ce que nous pouvons sur les réseaux sociaux, et nous faisons de notre mieux pour soutenir les personnes qui souffrent. Selon la crise, cette attention peut durer des jours, des semaines, et dans certains cas rares, des années. Mais que se passe-t-il pour les personnes dont la crise ne fait jamais les gros titres ?
Le financement international et l’attention mondiale sont souvent monopolisés par une ou deux crises à la fois. Et bien qu’il soit important de continuer à parler de ces crises – comme la guerre à Gaza – il est tout aussi important de partager la lumière avec d’autres qui en ont besoin. Voici 5 autres crises de déplacement qui nécessitent votre attention dès maintenant.
Tchad
Avant l’éruption de la guerre au Soudan, le Tchad était déjà un pays en crise.
Les chocs climatiques, les épidémies de maladies et les attaques violentes de groupes comme Boko Haram ont épuisé les ressources du pays.
Depuis 2023, le Tchad a reçu un afflux massif de migrants en provenance du Soudan. Plus de 1,1 million de personnes ont fui à travers la frontière vers l’Est du Tchad. Cependant, cette région est gravement sous-développée, et les habitants ont du mal à accéder aux ressources de base.
Avec la guerre au Soudan qui fait toujours rage, et des milliers de personnes arrivant au Tchad chaque jour, le besoin d’abris d’urgence continuera de croître.
Burkina Faso
Il y a une décennie, le Burkina Faso apparaissait comme un phare de paix au sein d’une région marquée par la violence. Aujourd’hui, c’est l’épicentre d’un conflit en cours à travers le Sahel.
À travers le Burkina Faso, plus de 2 millions de personnes ont fui leur domicile pour échapper aux groupes armés violents. Presque quotidiennement, des attaques indiscriminées contre les civils, les hôpitaux et les écoles créent de nouvelles vagues de déplacements.
Malgré la gravité de la situation au Burkina Faso, la crise reste sous-financée et largement ignorée par la communauté internationale.
Cameroun
Le Cameroun lutte contre trois crises humanitaires distinctes.
Dans le Nord-Extrême, la violence, les kidnappings et les dispositifs explosifs ont déplacé des milliers de personnes. Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, huit ans de conflit ont été marqués par des incidents violents et des violations des droits de l’homme. Et dans les régions de l’est, les réfugiés de la République centrafricaine exercent une pression sur une zone déjà à court de ressources.
À travers le pays, la violence, les conflits intercommunautaires, les catastrophes et les épidémies ont poussé 3,3 millions de personnes à avoir besoin d’aide humanitaire.
Le Mozambique
Le Mozambique est l’un des pays les plus inégaux de l’Afrique subsaharienne.
En 2017, les inégalités, la corruption et le manque de confiance dans le gouvernement se sont manifestés par l’apparition d’al Shabaab. Ce groupe insurgé terrorise les communautés locales par des pillages fréquents, des vols, de la violence et des enlèvements.
En 2024, al Shabaab a intensifié ses attaques, déplaçant plus de personnes durant les cinq premiers mois que lors des trois dernières années combinées. Il y a maintenant plus de 830 000 personnes déplacées à l’intérieur du Mozambique.
Le Yémen
Le Yémen est maintenant dans sa dixième année de guerre civile.
Cette décennie de combats entre les forces gouvernementales et les rebelles Houthistes a déraciné plus de 4,5 millions de personnes, a complètement détruit l’économie et a anéanti les services de base.
En plus des destructions massives causées par la guerre, le Yémen est classé comme le troisième pays le plus vulnérable au changement climatique dans le monde. L’année dernière, les événements liés au climat ont affecté 1,3 million de personnes – une augmentation choquante de 68 % – et 76 % des nouveaux déplacements ont été causés par des inondations et des tempêtes.
Comment vous pouvez aider
Avec un don mensuel régulier, vous pouvez nous aider à être prêts à soutenir les personnes avec des abris d’urgence – même lorsque la crise ne fait pas la une des journaux.
Lorsque nous savons combien de dons sont prévus dans les mois à venir, nous savons combien de communautés nous pouvons aider à se remettre après une catastrophe.
Cela pourrait faire la différence entre prendre la décision d’entrer dans une zone sinistrée ou décider de ne pas y aller. Et cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort pour les personnes que nous aidons.
S’il vous plaît, si vous le pouvez, envisagez de commencer un don régulier dès aujourd’hui.
